ANTIFA ou la terreur léniniste anticapitaliste

S’appuyant sur une idéologie noble, le mouvement antifa profite de tout événement ou situation grave pour infiltrer les manifestations et provoquer le plus possible de dégâts et de chaos.

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Antifa by Sonia Golemme on Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

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ANTIFA ou la terreur léniniste anticapitaliste

Publié le 11 juin 2020
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Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe

À première vue, cette organisation donne l’impression d’une nébuleuse dont le but serait juste de créer le chaos dans les rues. On aurait tort de la sous-estimer et les tragiques événements qui se déroulent ces jours-ci montrent une fois de plus qu’une foule déchaînée et coordonnée peut créer d’énormes dégâts.

C’est vrai, le mouvement antifa vise le chaos, c’est son premier but. Mais, derrière, c’est bien la prise du pouvoir qui est visée avec des objectifs bien précis : l’instauration d’une dictature bolchévique.

On a trop vite oublié ses origines qui remontent aux années 1920 et à l’URSS. C’est Lénine (et Trotsky en grande partie), lors de la création du Komintern ou Internationale communiste en mars 1919, qui soutient que la révolution russe n’a de sens que si elle est suivie d’autres révolutions bolchéviques dans le monde entier.

À l’époque, leur objectif prioritaire était l’Allemagne, le pays le plus industrialisé de l’Europe continentale. Lors du IVe Congrès du Komintern, en 1922, les intentions de prise du pouvoir en Allemagne par les communistes sont clairement énoncées sous le slogan « Pour les masses ! » Tous les moyens sont bons, en particulier la violence et la terreur, si chères et utiles à Lénine.

 

L’antifascisme n’est qu’un prétexte pour cette organisation

Le combat contre le fascisme n’est qu’un moyen pour justifier ses actions. L’alliance de l’URSS avec Hitler et la sympathie pour Mussolini, à l’origine un vrai socialiste, a clarifié les vraies intentions du Komintern (devenu Kominform après 1943) : le partage du monde et la destruction des démocraties capitalistes.

S’appuyant sur une idéologie noble – l’antifascisme – l’organisation profite de tout événement ou situation grave, comme la terrible mort de George Floyd ou les événements de 2017 à Charlottesville, ou encore les manifestations des Gilets jaunes en France, pour infiltrer les manifestations et provoquer le plus de dégâts et de chaos possibles.

 

On détruit et on pille au nom du progressisme et de l’ antiracisme

Aujourd’hui, le mouvement profite aussi de l’idéologie « progressiste » et « politiquement correcte » qui s’empare de plus en plus de la vie politique et culturelle.

L’organisation a bien infiltré de nombreux campus universitaires et dicte sa loi à chaque scandale considéré comme raciste ou lors des accusations de harcèlement sexuel. Les auteurs de ces actes deviennent, bien avant qu’ils ne soient considérés comme coupables, des parias.

Pour les antifas, la liberté de parole n’existe pas.

On n’a pas le droit de tout dire car on prend le risque de diffuser des idées « fascistes ». Par « fasciste », il faut toujours comprendre tout ce qui n’est pas lié à la révolution léniniste.

Avec ce genre d’arguments, des conférences ont dû être annulées sur des campus universitaires et même en France, à Sciences Po par exemple, car les conférenciers ne réunissaient pas les conditions idéologiques estimées indispensables pour s’exprimer.

Dans la rue, ce mouvement s’inspire des actions menées par les Black Panthers dans les années 1960-1970 dont les membres masqués détruisaient des commerces, des magasins de luxe, des agences bancaires ou des restaurants, tous des symboles capitalistes.

Lénine était convaincu que pour en finir avec la société capitaliste il fallait supprimer tout ce qui la représente.

Sous la couverture de bonnes intentions – antiracisme, antifascisme – le mouvement antifa pratique le vandalisme, le terrorisme, les pillages et même le lynchage. Le considérer comme un simple groupuscule anarchiste serait une erreur et ce qui se passe aux États-Unis montre qu’il est bien organisé.

D’ailleurs, plusieurs Démocrates bien connus, comme Bernie Sanders, Elisabeth Warren ou Alexandria Ocasio-Cortez, ont montré leur sympathie envers ce mouvement. Ses origines léninistes devraient inciter à la prudence et à plus d’attention : c’est le chaos qui mène à la révolution.

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  • Les antifas sont des terroristes comme les autres… néanmoins ils bénéficient de la mansuétude des pouvoirs a gauche et du monde syndical marxiste..
    Ils servent aussi les intérêts des politiques qui ne répugnent pas a inquiéter l’électeur

  • Pfff les antifas sont des esprits radicaux purs donc férocement anti quelque chose, si le système dominant est capitaliste, ils seront nécessairement anticapitalistes. C’est bien plus pulsionnelle qu’idéologique, ces agitateurs violents de guerres civiles sont connus depuis toujours. Il faut faire la part des choses sinon on tombe dans leur piège !

    • désolés les antifas sont des gauchistes , point

    • Un terroriste est un terroriste, qu’il soit de droite ou de gauche n’a pas la moindre importance . La culture de l’excuse n’est une solution a rien et leur sert avant tout à être autorisés à nuire à tout ce et ceux qui leur déplaisent ou ne pense pas comme eux . Classer ces racailles en tant que mouvements terroristes peut permettre de s’attaquer à leurs financements et surtout à les neutraliser en évitant que la justice leur permette d’échapper aux sanctions qu’ils méritent comme c’est le cas aujourd’hui en France .

    • Cessez de chercher à minimiser leur action, ce sont des terroristes gauchistes comme leur attaque sur les Skin heads qui a coûté la vie à l’un d’eux l’a montrée!

  • “On a trop vite oublié ses origines qui remontent aux années 1920 et à l’URSS”
    Absolument pas. Il s’agit d’une erreur historique. L’antifascisme est né, comme son nom l’indique, en Italie en réaction au parti fasciste italien de Mussolini, lancé en 1919.
    Jusqu’au milieu des années 30, les positions du Komintern et de Staline sont très floues tant vis à vis de Mussolini que du fascisme. Staline s’est même un temps associé à Mussolini.
    Il faudra attendre l’émergence de Hitler, puis de Franco, pour voir naître une véritable alliance entre les antifascistes d’une part et les socialistes et les communistes, d’autre part, tant sur le plan politique qu’intellectuel.
    Les antifascistes se sont bien évidemment engagé dans la résistance contre les nazis pendant la seconde guerre mondiale.
    Le terme antifa, lui, est beaucoup plus récent. Il regroupe une mouvance politique très à gauche, anarchisante, hostile à la droite et au capitalisme, et porté sur la violence. Plus grand chose à voir avec l’antifascisme originel.

  • Je reprocherais à cet article de faire l’impasse sur le soutien qu’ils bénéficient parmi la Bourgeoisie, haute ou petite.

    • Ce sont effectivement souvent des fils de militants gauchistes ayant fait un confortable carrière au sein de la fonction publique et autre salariat d’état sans trop de soucis matériels.
      Clément Méric était fils de profs de fac engagés, Esteban Morillo fils d’artisan et de mère au foyer immigrés. La confrontation de deux mondes.

  • Vouer à l’enfer les “antifa”, c’est bien mais ça ne suffit pas. Il faut analyser leurs profils et comprendre le cheminement. En général, tout vient du laxisme de l’enseignement. D’un niveau intellectuel limité, ils ont gravit avec facilité les marches de l’enseignement, abreuvé d’encouragements, de notes jamais inférieures à 10 et de mentions. Et ils ont poursuivi dans le supérieur, en général non scientifique, avec une propension aux études d’histoire ou de sociologie (avant il y avait aussi les lettres pures, mais ils ont toujours à 20 ans des difficultés de lecture …). En fin d’études, à un âge déjà avancé, ils ne trouvent pas d’emploi de cadre longtemps fantasmé. Juste des petits boulots de livreurs, entrecoupés de chômage ou d’intermittence. La frustration est immense, ils en veulent à la terre entière et d’abord aux entreprises qui ne veulent pas d’eux. Leur place était dans les usines, avec des salaires corrects, des carrières, un but de vie. Mais il n’ y a plus d’usines …

  • Il ne peut y avoir de “bonnes intentions” si l’on est “anti” quelque chose.

    Quand on a de bonnes intentions, on discute, on argumente et on tente de faire changer d’avis son adversaire. Mais on ne cherche pas à le faire taire à tout prix, ce qui est le but de tous les “anti”.

  • A mettre hors d’état de nuire : j’ai cru comprendre que Trump y songe ?

  • Tout parti hostile à la liberté est fasciste. Les antifas comme les autres. N’oublions pas que tout commence avec la subversion culturelle et la trahison des mots.

  • “S’appuyant sur une idéologie noble, le mouvement antifa…”
    Désolé, monsieur l’auteur de cet article : je n’ai même pas lu la suite !
    Avec un tel début…

  • Cherchez “Sunrise Movement”

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